Selon le baromètre Expectra (filiale de Randstad), les salaires des cadres ont augmenté de 2,7% au premier semestre 2018.
D’après la dernière édition du baromètre des salaires Expectra, les rémunérations des cadres ont connu une hausse globale de 2,7% en 2018 ! Parmi ces augmentations, certains métiers tirent leur épingle du jeu et proposent des rémunérations de plus en plus avantageuses.
Quelles ont été les fonctions les plus rémunératrices en 2018 ? Dans cet article, découvrez les métiers qui paient le plus !
Selon une récente étude Apec sur les salaire des cadres, le salaire moyen (fixe + variable) de tous les cadres en poste, tous secteurs et tous niveaux d’expérience confondus, est de 56k€, avec une répartition de 35k€ à 85k€ pour 80% des salaires. Cela traduit une grande diversité des niveaux de rémunération, qui reste cependant marquée par une forte représentation des salaires entre 35k€ et 54k€.
D’après le dernier baromètre des salaires des cadres réalisé par Expectra, filiale du groupe Randstad spécialisée dans l’emploi intérimaire, l’embellie de l’emploi des cadres, amorcée ces dernières années en France, s’est confirmée en 2018.
Pour mener à bien cette étude nationale, le cabinet spécialiste en recrutement a ainsi épluché plus de 77.000 fiches de paie de salariés cadres de différents secteurs d’activité. Le constat est sans appel : une hausse de plus de 2,7% de la rémunération des cadres, la plus forte augmentation observée depuis six ans. Les salariés cadres, dont le salaire brut médian s’établit à 44.720 euros cette année, profitent ainsi d’une augmentation globale de leur rémunération, en hausse d’un point par rapport à 2016 et 2017 selon l’étude Expectra.
« Pour le directeur général d’Expectra, Christophe Bougeard, ce bond en 2018 s’explique par le dynamisme soutenu de l’économie française l’année précédente. Le patron de l’entreprise d’intérim et de recrutement relève également une tendance marquée des entreprises à privilégier les hausses de salaires individuelles et constate une guerre des talents, en particulier autour des profils numériques. » - Article 20minutes.fr
Le baromètre Expectra propose un palmarès des meilleures progressions de salaire. On retrouve en première position les chefs de projet webmarketing qui voient leur rémunération augmenter de plus de 9,5% cette année et atteindre une salaire brut médian de plus de 39.900 euros. Sur la deuxième marche du podium, le métier de responsable des études qui connaît une très forte augmentation de salaire avec +8,6% sur l’année pour une rémunération brute médiane de 45.720 euros. Enfin, les ingénieurs BTP clôturent le podium avec une hausse de leur salaire de plus de 8,5% pour 2018.
Selon une récente étude Apec sur le salaire des cadres, la part variable « à court terme » peut représenter, dans la moitié des cas, plus de 9% de la rémunération annuelle brute totale.
En période de crise, les entreprises ont tendance à davantage individualiser les augmentations de salaire favorisant les dispositifs de rémunération variable. Ainsi, les caractéristiques de fluidité du marché de l’emploi influent directement sur le modèle de rémunération proposé par les entreprises et notamment sur les dispositifs de rémunération variable.
Dans un marché de l’emploi présentant des tensions fortes de recrutement, les entreprises si elles souhaitent réussir à recruter, n’ont pas d’autres alternatives que celles de reconnaître les compétences de chacun à leur juste valeur en proposant un fixe plus élevé qu'en période de crispation. Ainsi, pour offrir aux candidats plus de sécurité, mais également aux collaborateurs déjà en poste, les entreprises sont plus enclines à proposer des salaires fixes plus élevés.
La proposition d’un salaire fixe plus élevé ne retire pas l’efficacité de la rémunération variable dès lors qu’elle conserve un poids suffisant pour jouer pleinement son rôle de booster de motivation. On observe une rémunération variable pesant entre 10 et 20% du package de rémunération global pour des cadres intermédiaires et middle-management. En revanche, la rémunération variable des cadres dirigeants est de plus en plus indexée aux résultats de l’entreprise et varie ainsi directement en fonction du développement économique de la société.