Parmi les dirigeants ne pratiquant pas encore la rémunération variable dans leur entreprise (pour rappel, 46% de l’échantillon), un peu plus du tiers seulement (36%) seraient intéressés pour l’instaurer, signe d’un besoin de réassurance puisque s’ils sont globalement convaincus de son impact positif à la fois pour les salariés et pour les entreprises au global, mais ils sont pourtant encore assez frileux pour la mettre en place dans la leur.
En lien avec ce constat, les deux principaux freins identifiés par les dirigeants dans l’adoption de la rémunération variable dans leur entreprise sont
D’autres freins sont cités :
Dans les faits, pourtant, ces différentes appréhensions sont beaucoup moins rencontrées, puisqu’un dirigeant sur deux (49%) seulement déclare avoir expérimenté des difficultés dans la réponse aux obligations réglementaires de partage de la valeur. Parmi les obstacles les plus soulignés se trouvent le niveau d’investissement financier requis (mentionné au total par 21% des chefs d’entreprise) ainsi que des obstacles plus organisationnels et informationnels qui dénotent le besoin d’accompagnement des entreprises sur le sujet : 19% évoquent en effet le manque de connaissances et compétences techniques au sein de leur entreprise, 16% la difficulté à trouver des informations sur le sujet et 16% également les divergences internes entre différentes parties prenantes.
Les chefs d’entreprise témoignent donc d’un réel besoin d’accompagnement pour implémenter la rémunération variable dans leur entreprise y compris chez ceux qui la pratique déjà mais qui souhaite l’étendre (71%) ou en modifier les modalités.
Dans le détail, plus d’un sur deux (52%) envisagent de la développer à des montants de prime plus élevés, 49% à d’autres modalités, et 46% à d’autres fonctions que celles déjà concernées. Les dirigeants souhaitant pratiquer des montants de prime plus élevés sont surtout ceux d’Ile de France (61%), dont la situation financière de l’entreprise s’est améliorée depuis un an (56%) et dont tous les salariés ou presque touchent déjà une part de rémunération variable (57%).